Le domaine de la médecine a beaucoup évolué ces dernières années. L’ingénierie de la santé est un secteur d’activité qui ne cesse de se développer. Les nouvelles technologies contribuent largement à développer l’innovation en ce secteur. Certains cursus en études à l’étranger en font même une spécialité, notamment dans les écoles d’ingénieurs. Zoom sur un secteur d’activité qui fascine et attire.
L’ingénierie de la santé est un domaine au carrefour de plusieurs disciplines scientifiques que sont la pharmacie, la chimie, l’environnement et l’hygiène qualité. Avec les innovations constantes en matière de numérique et d’intelligence artificielle, les technologies de la santé ne cessent de se développer. Elles contribuent ainsi fortement à l’amélioration des performances en médecine. Les avancées dans les soins sont considérables : chirurgie assistée, imagerie médicale, aide au diagnostic ou encore tatouage des données médicales, autant de techniques qui ont révolutionné le monde médical.
La thématique ingénierie de la santé vise à acquérir des connaissances à travers un parcours de soins allant du capteur à l’analyse des données de santé, en passant par le traitement de l’information, les systèmes d’information de santé, la sécurité ainsi que les aspects réglementaires et économiques.
Les ingénieurs issus de cette thématique développent des compétences techniques et managériales leur permettant d’appréhender au mieux ce secteur en constante évolution.
En matière d’ingénierie de la santé, tous les scientifiques et hommes du métier s’accordent à dire que la médecine de demain sera préventive, prédictive, personnalisée et participative (médecine des 4P).
Les technologies de la santé et le numérique contribuent de façon significative à l’amélioration des performances médicales et offrent aux professionnels de santé des possibilités en termes de dispositifs médicaux innovants, ainsi qu’en matière de méthodes robustes de traitement et d’analyse de l’information pour l’aide au diagnostic, à l’action thérapeutique et le suivi du patient.
Pour ceux qui ont le projet de poursuivre des études à l’étranger, on trouve de plus en plus d’établissements qui proposent des cursus dans le domaine de l’ingénierie de la santé. C’est notamment le cas en France avec l’école d’ingénieurs IMT Atlantique.
En effet, l’Institut Mines-Télécom propose en 2ème année de son cursus d’ingénieur une thématique d’approfondissement, au choix de l’étudiant. Parmi les options possibles, on trouve l’ingénierie de la santé. La thématique Ingénierie de la santé vise à former des ingénieurs, acteurs de la médecine du futur, capables de comprendre les enjeux et problématiques du domaine médical. Il s’agit d’acquérir des connaissances à travers un parcours de soins allant du capteur à l’analyse des données de santé, en passant par le traitement de l’information, les systèmes d’information de santé, la sécurité ainsi que les aspects réglementaires et économiques.
Les ingénieurs issus de cette thématique développeront des compétences techniques (matérielles et logicielles) et managériales leur permettant d’appréhender au mieux ce secteur en constante évolution grâce aux technologies et au numérique, et être force d’innovation. Cette thématique de l’ingénierie de la santé est transversale et aborde plusieurs disciplines.
Parmi les principaux enseignements au programme de ce cursus : le traitement du signal et image, mathématiques, économie & SHS, éléctronique & physique, informatique & réseaux.
Parmi les débouchés professionnels : ingénieur biomédical, ingénieur Recherche et Développement (R&D), ingénieur des systèmes d’information en santé, Data manager santé, concepteur de dispositifs médicaux, ingénieur sécurité des données, ingénieur d’affaires, chef de projet, ingénieur médecine nucléaire, physicien médical.
Toujours pour des études en France, l’université Jean Monnet Saint-Etienne propose un Master Ingénierie de la Neuromotricité. Cette formation pluridisciplinaire est fortement orientée sur la biologie, la biomécanique et la physiologie de la motricité humaine. On y étudie également les technologies appliquées à l’exercice musculaire et au handicap moteur. Les débouchés professionnels de ce parcours concernent aussi bien les métiers du paramédical comme la kinésithérapie et l’ergothérapie (techniques de rééducation et de réadaptation) que ceux de l’industrie du sport.
Sachez que ce programme est à orientation pratique, avec de nombreuses études de cas, ateliers de travail et aussi des rencontres avec des professionnels de la santé. L’objectif pour l’étudiant étant de mener un projet professionnel personnalisé. Il faut savoir qu’en matière d’ingénierie de la santé, le Canada est à la pointe de la Recherche & Développement.
Parmi les innovations des startups de ce pays : des biopsies liquides pour la détection précoce du cancer, des versions mobiles des scans traditionnels tels qu’un scan de résonance magnétique, ou encore cette plateforme d’analyse génomique qui permet de cibler les pathologies moléculaires des patients et ainsi tendre vers une médecine personnalisée.
Le Canada est également à la pointe dans le domaine de la simulation numérique. Ainsi, l’université de Montréal, possède au sein de sa Faculté de Médecine le Centre de Simulation CAAHC, le centre d’apprentissage des attitudes et habiletés cliniques. Il s’agit d’un ensemble d’infrastructures universitaires situées sur le campus de l’Université de Montréal et qui reçoit les étudiants de la faculté de médecine.
Plusieurs méthodes de simulation y sont utilisées, dont celle des patients simulés. L’objectif est d’acquérir des compétences poussées dans la prévention des risques et la sécurité du patient. Une très grande salle polyvalente de simulation reproduit l’environnement clinique dans ses moindres détails. Motivant pour faire ses études au Canada dans le domaine de la santé …