Le biologiste en environnement est un scientifique spécialisé dans les recherches sur la pollution et ses impacts sur l’homme. Hautement qualifié, il prélève et analyse les éléments du vivant afin d’œuvrer pour leur conservation. Le traitement de l’eau et des déchets sont ses domaines de prédilection.
Expert de la nature, à la fois homme de laboratoire et de terrain, il est en effet à la pointe en matière de dépistage des pollutions. Certains biologistes en environnement sont spécialisés en traitement des eaux usées alors que d’autres travaillent sur les OGM.
Préserver et tirer parti des ressources naturelles comme l’eau et l’air, et ce dans de nombreux secteurs (santé, industrie, agriculture …) telle est globalement donc la mission du biologiste en environnement. Ce professionnel, qui effectue des recherches en écologie, se spécialise souvent dans un domaine (ressources en eau, qualité de l’air…) pour lutter contre les atteintes à notre santé et à l’environnement.
S’il est hydrobiologiste, il travaille sur la qualité des eaux (rivières, mers, étangs…) ou d’un territoire et à la vie de leurs occupants (espèces animales et végétales). S’il est écotoxicologue, il s’intéresse aux effets du bruit, des fumées chimiques, des colorants alimentaires ou des OGM sur l’homme et l’environnement.
Pour mener à bien son travail, le biologiste de l’environnement doit pouvoir faire preuve des compétences suivantes :
Avoir un grand sens de l’organisation, car son activité recouvre plusieurs champs de connaissances : la recherche, la production et le contrôle-qualité ;
Posséder de solides connaissances scientifiques à la fois théoriques et pratiques
Savoir utiliser tout le matériel technique nécessaire au bon déroulement de son travail ;
Effectuer des recherches en écologie en gérant au mieux les ressources naturelles et en protégeant l’environnement ;
Anticiper et prévoir d’éventuelles pollutions
Avoir un goût pour l’investigation, le travail en laboratoire, individuel ou en équipe ;
Posséder de bonnes connaissances dans les domaines proches de son activité (physique, mathématiques, chimie et anglais technique pour pouvoir se documenter à l’étranger). Le biologiste en environnement travaille sur plusieurs secteurs. Il doit donc être capable de s’adapter au travail sur le terrain et en laboratoire. Il doit posséder une certaine ouverture d’esprit et de bonnes capacités à passer d’un domaine à un autre.
En outre, il doit également être capable de transmettre ses analyses et ses remarques à un public qui ne possède pas les mêmes compétences que lui. Savoir vulgariser permet de discuter et de transmettre ses idées. Parmi ses prérogatives, le biologiste en environnement doit pouvoir publier ses recherches. Un parfait français est donc indispensable.
La maîtrise de l’anglais est également nécessaire dans le milieu de la recherche pour échanger des informations. Esprit d’analyse, précision et réflexion sont indissociables de la profession de biologiste en environnement.
Après le Bac
Cinq ans d’études pour décrocher un master ou un diplôme d’ingénieur en biologie. Il est également possible de suivre une année de spécialisation en biologie de l’environnement après un diplôme bac + 5 obtenu dans un autre domaine. La majorité des recrutements s’effectuent au niveau doctorat (bac + 8).
Bac + 5
Toujours pour des études à l’étranger et en France, sachez que l’université Lumière Lyon 2 propose un cursus original concernant l’environnement urbain. Il s’agit du master Ville et Environnements urbains Parcours : Nouveaux modes de vie et espaces de la ville contemporaine. Ce cursus innovant permet de former des professionnels de haut-niveau au profil multidisciplinaire et ayant les compétences pour mener des études urbaines prenant en considération l’ensemble des aspects de la vie citadine.
L’enseignement est original et conçu de sorte à développer des innovations pédagogiques dans tous types d’activités, qu’il s’agisse de pédagogie immergée, pédagogie inversée, commandes publiques et workshop, stages, cours facultatifs / stages longs obligatoires, dispositifs de procès et de clinique…) et leurs outils de mise en œuvre (ex : terrains étrangers, MOOC, etc.).
Notez aussi que la dimension internationale est très présente dans ce cursus avec plusieurs stages à l’étranger grâce aux nombreux partenariats de l’université.